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Notices d’autorité
Collectivité

Attignat (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001234
  • Collectivité
  • 1790/2099

La première mention du village semble remonter au XIIème siècle. Attignat et Vacagnole formaient une communauté distincte de Crangeat et de Jalamonde. Ces deux derniers ont formé une commune autonome en 1790. En l’an II, la commune englobe celle de Crangeat. En l’an III (novembre 1794), la commune d’Attignat naît.

En 1717, la ville a été le théâtre de combats féroces entre les Bressans et leurs cousins lyonnais qui voulaient s'emparer du coq d'or emblème hautement symbolique de la Bresse jusqu'au milieu du XVIIIe siècle. Ce fut Christophe Le Robin, à la tête de l'armée bressane, qui repoussa les Lyonnais dans leur terre derrière le Rhône.

L'Abergement-Clémenciat (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001246
  • Collectivité
  • 1857/2099

La commune de L’Abergement-Clémenciat a été fondée par décret du 10 juin 1857 à partir de deux paroisses dépendantes de Châtillon-sur-Chalaronne : L’Abergement et Clémencia.

Les deux paroisses deviennent communes en 1790 mais furent rattachées dès l’an II (1794) à Châtillon car suite au départ des nobles et des prêtres, il n’y eut personne pour assurer correctement les fonctions municipales. En 1808, L’Abergement redevient une paroisse.

En 1857, est créée la nouvelle commune de « l’Abergement-Clémencia ». Au début, il fut proposé de dénommer cette commune « L’Ordre ». A l’initiative d’Elisée Munet, dont le père possédait une vaste propriété acquise en 1829 et construite par le sieur De Veyle devant la porte d’entrée du Vieux Bourg, un nouveau village se créé de toute pièce en 1862 entre les deux communes sur le site de « Munetville ». En juin de la même année, cette nouvelle commune perd le hameau des Bâgés au profit de Baneins. Le nouveau village fut inauguré en 1868 et l’ancien, abandonné devint le « Vieux Bourg [1] ».

Le premier maire fut Antoine-Elisée Munet (1857-1881). Son fils, Melchior Munet lui succéda de 1892 à 1912, puis le fils de celui-ci, Elisée Munet (1912-1945). Le petit-fils de Melchior Munet, Elisée Munet fut 1er adjoint au maire de 1971 à 1997 et conseiller municipal.

[1] Ancienne forteresse construite par le Chabeu où subsistent l’église, des tours, une maison paysanne typique (propriété privée) et une autre maison qui fut la première mairie lors de la création de la commune en 1857.

Lochieu (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001229
  • Collectivité
  • 1790/2018-12-31

Virieu-le-Petit (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000950
  • Collectivité
  • 1790/2018-12-31

Sous l’Ancien Régime, la paroisse relève du marquisat et mandatement de Valromey. Les revenus de la paroisse de Virieu-le-Petit étaient composés d’une rente noble et de quelques droits seigneuriaux du seigneur de Chateaux-Morant (environ 2000 livres de rente). La justice était exercée par les seigneurs Les Clermont-Mont-Saint-Jean, disposant d’un fief à Virieu-le-Petit. L’église paroissiale était sous le vocable de saint Appolinaire. Le droit de collation à la cure confirmé en 1198 aux prieurs de Nantua passa aux mains des évêques de Genève .

D’après les notices collectées par l’intendant Bouchu entre 1665 et 1670, la population, environ 86 personnes, ne disposait de nul commerce, ni rivière, ni pont ni passage. Les champs étaient semés de froment blondé, seigle, orge et avoine. Le quart des terres était inculte ou abandonné. Les villageois étaient réputés extrêmement pauvres, n’ayant ni péages ni octrois ni charges ordinaires et pour tous les biens communaux un four « à cuire leurs pâtes ».

La commune fusionne le 1er janvier 2019 avec les communes de Brénaz, Lochieu et Chavornay pour former la commune nouvelle d'Arvière-en-Valormey.

Brénaz (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001228
  • Collectivité
  • 1790/2018-12-31

Chavannes-sur-Reyssouze (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000483
  • Collectivité
  • 1790/2099

La commune porte encore l’empreinte de la féodalité : le domaine de Mareste. Un château y fut construit dès le XIIème siècle. La seigneurie de Chavannes-sur-Reyssouze fut possédée, du XIIème au XVIème siècle, par des gentilshommes du nom, puis, successivement, par les familles de Mareste, de Montsimon, d’Agrin.

Le centre du village possède également plusieurs maisons anciennes de Bresse, restaurées dans un cadre agreste et fleuri.

Soeurs de Saint-Joseph (Saint-Bénigne, Ain)

  • FR28011201200016_NA_000001224
  • Collectivité
  • 19

Congrégation religieuse féminine fondée le 15 octobre 1650 par le père Jean-Pierre Médaille en vue de répondre à « toutes les misères corporelles et spirituelles » de leur temps.

Soeurs de l'Enfant-Jésus (Saint-Bénigne, Ain)

  • FR28011201200016_NA_000001223
  • Collectivité
  • 1667/2099

Congrégation religieuse féminine enseignante de droit pontifical fondée par Anne-Marie Martel en 1667.

En 1665, l'abbé Tronson, sulpicien directeur du séminaire du Puy-en-Velay voyant l'ignorance religieuse de ses paroissiens, demande à Anne-Marie Martel de s'occuper de les instruire. Bientôt des compagnes se joignent à elles et forment une communauté religieuse sans vœux connue sous le nom de demoiselles de l'instruction. Ces dernières forment ensuite des filles appelées béates pour aller seules dans les villages les plus isolés. Mgr de Béthune, évêque du Puy-en-Velay, reconnaît officiellement la communauté le 21 mai 1676. En 1708, les demoiselles et filles de l’Instruction fusionnent avec une petite confrérie de sœurs de l’Enfant-Jésus qui met à leur disposition une grande maison au Puy ; elles prennent alors le nom de demoiselles de l’instruction de l’Enfant-Jésus. À la révolution française, leurs biens sont confisqués avec interdiction de participer à des réunions religieuses sous peine de mort. Après la tourmente, Mademoiselle de Senicrose restaure la congrégation et ouvre une école pour les enfants pauvres du Puy.

Les sœurs ouvrent une maison en Argentine en 1888 puis au Canada en 1896. En 1905, lors de la séparation de l’Église et de l’État, les sœurs n’ont plus le droit d’enseigner ni de tenir des écoles et leurs biens sont confisqués. Elles doivent prendre l’état laïque ou partir à l’étranger, en particulier en Belgique.

Soeurs de l'Enfant-Jésus (Illiat, Ain)

  • FR28011201200016_NA_000000871
  • Collectivité
  • 1667/2099

Congrégation religieuse féminine enseignante de droit pontifical fondée par Anne-Marie Martel en 1667.

En 1665, l'abbé Tronson, sulpicien directeur du séminaire du Puy-en-Velay voyant l'ignorance religieuse de ses paroissiens, demande à Anne-Marie Martel de s'occuper de les instruire. Bientôt des compagnes se joignent à elles et forment une communauté religieuse sans vœux connue sous le nom de demoiselles de l'instruction. Ces dernières forment ensuite des filles appelées béates pour aller seules dans les villages les plus isolés. Mgr de Béthune, évêque du Puy-en-Velay, reconnaît officiellement la communauté le 21 mai 1676. En 1708, les demoiselles et filles de l’Instruction fusionnent avec une petite confrérie de sœurs de l’Enfant-Jésus qui met à leur disposition une grande maison au Puy ; elles prennent alors le nom de demoiselles de l’instruction de l’Enfant-Jésus. À la révolution française, leurs biens sont confisqués avec interdiction de participer à des réunions religieuses sous peine de mort. Après la tourmente, Mademoiselle de Senicrose restaure la congrégation et ouvre une école pour les enfants pauvres du Puy.

Les sœurs ouvrent une maison en Argentine en 1888 puis au Canada en 1896. En 1905, lors de la séparation de l’Église et de l’État, les sœurs n’ont plus le droit d’enseigner ni de tenir des écoles et leurs biens sont confisqués. Elles doivent prendre l’état laïque ou partir à l’étranger, en particulier en Belgique.

Saint-Bénigne (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001172
  • Collectivité
  • 1790/2099

Au cours des siècles passés, les habitants du « bas » de Saint-Bénigne eurent peu d’activités communes avec ceux du « haut » du village. Ils étaient davantage attirés par Pont-de-Vaux, le centre commercial et administratif, ou par le Mâconnais d’où venait la pierre indispensable pour la construction des bâtiments et qui achetait le foin de la prairie. Sans doute ces relations avec la rive droite de la Saône avaient-elles été favorisées dès le Moyen-Age par les possessions, sur la rive gauche, de l’abbaye de Tournus et de certaines communautés telles que Montbellet et Saint-Oyen. La Révolution y mit fin, sans que changent d’autres traditions ancrées depuis des siècles de Ternant à Chamerande : la vaine pâture en prairie, la préférence du moulin de Pont-de-Vaux à celui de Montrin, parfois le choix de l’église de Pont-de-Vaux, moins éloignée que celle de la paroisse. Pendant des siècles, Saint-Bénigne garda donc deux bourgs, animés par les artisans et les commerçants.

Il faut attendre le milieu du 19ème siècle pour que se manifeste la volonté d’unification de la commune avec la création d’un groupe scolaire entre ces deux bourgs. Il faut un siècle de plus pour que disparaissent, par exemple, les deux sections de vote le jour des élections ou les assurances différentes pour le bétail du « haut » et celui du « bas » de Saint-Bénigne.

Au cours de la dernière guerre, Saint-Bénigne, fut un haut-lieu de la Résistance. Certaines fermes étaient des points d’accueil pour les combattants. L’abbé Victor Langard fut l’un des héros. Une plaque apposée sur le mur du presbytère en 2006 rappelle son activité clandestine.

Laiz (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001198
  • Collectivité
  • 1790/2099

Entre 1790 et 1795, elle devient une municipalité du canton de Pont-de-Veyle, et dépendait du district de Châtillon-les-Dombes.

Saint-Martin-le-Châtel (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001182
  • Collectivité
  • 1790/2099

Grâce à Françoise de La Baume, dame de compagnie de Catherine de Médicis, le comté de Saint-Martin-le-Chastel est élevé au rang de marquisat le 10 août 1584.

Le marquisat de Saint-Martin était considérablement grand et important avant la Révolution française. Il appartenait à la très célèbre et puissante famille de La Baume de Montrevel. Lorsque les enfants de Claude-François de La Baume-Montrevel se marièrent ils fondèrent chacun une nouvelle branche de la maison de La Baume-Montrevel. L'ainé, Ferdinand (1603-1678), reçut le marquisat de Montrevel et son frère Charles-François (né en 1611) le marquisat de Saint-Martin-le-Châtel. Comme les deux frères portaient le même nom, on surnomma le cadet « de La Baume Saint-Martin » ou également « marquis de Saint-Martin ». Le marquisat resta dans cette branche de la famille jusqu'à la Révolution. En 1754, c'est la marquise de Ligniville, née Jeanne-Marguerite de La Baume-Montrevel (1728-1808), qui le reçut en héritage de son frère qui venait de mourir sans alliance.

Syndicat intercommunal à vocation scolaire de Châtenay - Le Plantay - Saint-Nizier-le-Désert (Le Plantay, Ain)

  • FR28011201200016_NA_000000319
  • Collectivité
  • 1978-05-02/2099

En 1976, d’une part les municipalités et enseignants de Le Plantay et de Versailleux et d’autre part, les communes de Châtenay et de Saint-Nizier-le-Désert font part aux parents d’élèves de la nécessité de créer deux regroupements pédagogiques. Excepté les parents de Versailleux qui émettent un avis négatif, les trois autres communes sont partagées.
Un second projet sur la création d’un seul regroupement voit le jour en 1977, sans nouvelle consultation des parents d’élèves. Ces derniers décident alors de se constituer en association de défense en février 1978 pour défendre leurs intérêts. Toutefois, les élus locaux poursuivent la mise en place de ce regroupement.

Centre départemental de gestion de la fonction publique territoriale (Péronnas, Ain)

  • FR28011201200016_NA_000000023
  • Collectivité
  • 1986/2099

Créé par la loi du 26 janvier 1984, le centre de gestion de la fonction publique territoriale de l'Ain s'est substitué en 1986 au syndicat de communes pour le personnel communal.
La loi du 26 janvier 1984 prévoyait la création d’un centre national de gestion chargé des agents de catégorie A, de centres régionaux de gestion chargés des agents de catégorie B et de centres départementaux de gestion chargés des agents de catégories C et D. Toutefois, cette organisation n’a jamais fonctionné, du fait de sa complexité. Les centres régionaux de gestion sont supprimés dès 1985. En 1987, le centre national de gestion est dissous et ses compétences transférées au CNFPT (Centre national de la fonction publique territoriale). Ce dernier est chargé de la formation de tous les agents, ainsi que de la gestion et de l’organisation des concours des agents de catégories A et B. Les centres départementaux de gestion, quant à eux, sont chargés de la gestion et des concours des agents de catégorie C.
Les missions des centres de gestion ont été renforcées au gré des différentes réformes statutaires. La loi du 27 décembre 1994 dite loi Hoeffel, transfère une partie de la gestion et de l’organisation des concours des agents de catégorie B aux centres de gestion. La loi Hortefeux du 19 février 2007 a pour ambition de poursuivre la clarification de la répartition des missions entre le CNFPT et les centres de gestion, en confiant au premier la formation et aux seconds la gestion et l’organisation des concours de tous les cadres d’emploi à l’exception des agents de catégorie A+. Cette réforme de 2007 a également confié à certains centres de gestion une fonction de centre coordonnateur pour le compte de plusieurs centres départementaux.
La loi du 12 mars 2012 prévoit le transfert des secrétariats des comités médicaux et commissions de réforme des agents des collectivités territoriales affiliés de la direction départementale chargée de la cohésion sociale vers les centres de gestion.

Association foncière de remembrement (Saint-Bénigne, Ain)

  • FR28011201200016_NA_000001171
  • Collectivité
  • 1955-07-08/1988-08-30

L’association foncière est en déclin à la fin des années 1980 : les opérations comptables se raréfient, voire deviennent quasi inexistantes. Ce fait entraîne sa dissolution en 1988.

Pouillat (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001086
  • Collectivité
  • 1790/2099

Depuis le XVème siècle, le village de Pouillat est un fief de Montfleur, commune du Jura (39). Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Pouillat fait partie de la Franche-Comté. En 1790, elle est érigée en commune et intégrée au département de l'Ain.

Sur le plan administratif, la commune est l’origine rattachée au canton de Chavannes-sur-Suran puis à compter de 1800 à celui de Treffort-Cuisiat.

En fin d'année 2015, les communes de Chavannes-sur-Suran, de Germagnat et de Pouillat commencèrent à se réunir pour une création d'une commune nouvelle. Durant le printemps 2016, alors qu'une charte avait été réalisée pour la formation de la nouvelle entité, Pouillat se retire du projet et en mai 2016, un arrêté préfectoral annonce la création de la commune nouvelle regroupant les communes de Chavannes-sur-Suran et de Germagnat.

Syndicat intercommunal d'électricité de Saint-Didier-d'Aussiat (Ain)

  • FR28011201200016_NA_000000331
  • Collectivité
  • 1923-02-24/2007

Dès 1906, la distribution d’énergie électrique a été reconnue d’utilité publique. C’est dans ce contexte qu’est créé le syndicat d’électricité de Saint-Didier-d’Aussiat en 1923.
La loi du 7 décembre 2006 sur l’énergie prévoit l’existence d’une seule structure départementale pour l’énergie et l’électricité. Par conséquent, le syndicat est dissout en 2007.

Syndicat intercommunal d’énergie et d’e-communication de l’Ain (Bourg-en-Bresse, Ain)

  • FR28011201200016_NA_000000018
  • Collectivité
  • 1950-03-11/2099

Dès 1906, la distribution d’énergie électrique a été reconnue d’utilité publique. Au cours de période 1906-1946, à l’initiative des communes seules ou groupées en syndicats locaux, de nombreux réseaux ont été construits. L’exploitation est confiée par contrat de concession à des sociétés privées de distribution ou réalisée directement par les collectivités en régie directe.
La loi de nationalisation de 1946 désigne Électricité de France comme distributeur unique de l’électricité sur le territoire français. Cette loi oblige EDF à reprendre à son compte les contrats de concession en cours.
En 1950, la grande majorité des communes et syndicats locaux d’électricité du département de l’Ain décident de constituer un syndicat départemental afin de renforcer leurs pouvoirs de concédants vis-à-vis du concessionnaire, en déléguant l’exercice et les attributions relatives au service public de l’électricité.
Par arrêté préfectoral du 11 mars 1950 est créé le Syndicat intercommunal d’électricité de l’Ain (SIEA).
En 1968, l’éclairage public est devenu une compétence majeure du syndicat.
En 1991, le syndicat signe avec EDF-GDF une convention pour l’amélioration esthétique des réseaux de distribution dans les communes rurales.
En 1994, le syndicat met en place un nouveau système d’aide pour la mise en valeur par la lumière du patrimoine bâti. Le Fort l’Écluse situé sur la commune de Léaz en est la première illustration.
En 1996, le syndicat développe un système d’information géographique grâce à la numérisation du cadastre des communes de l’Ain, en partenariat avec d’autres opérateurs.
En 2005, le syndicat a étendu ses compétences à internet et ses réseaux.
En 2006, un nouveau service proposé aux communes autorise le syndicat à percevoir pour leur compte la redevance d’occupation du domaine public due par les opérateurs de télécommunications. La redevance est ensuite reversée dans son intégralité aux communes.
La loi n° 2006-1537 du 7 décembre 2006 relative au secteur de l’énergie est venue confortée, par son article 33, la nécessité de disposer d’un unique syndicat de communes sur l’ensemble du territoire départemental. Cette loi a eu pour conséquence la dissolution des derniers syndicats d’électricité locaux entre 2006 et 2008. À compter de cette date, le SIEA exerce seul la compétence électricité sur le département de l’Ain.
Lors de l’assemblée générale du 27 mars 2010, le syndicat change de raison sociale pour devenir le Syndicat intercommunal d’énergie et de e-communication de l’Ain.

Association foncière de remembrement (Nurieux-Volognat, Ain)

  • FR28011201200016_NA_000000463
  • Collectivité
  • 1984-12-03/2001-11-09

Suite à la fusion des communes de Mornay et de Volognat en 1973, une nouvelle association foncière de remembrement est créée et se substituant ainsi aux deux anciennes associations foncières de Volognat qui sont dissoutes.

Dommartin (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000909
  • Collectivité
  • 1790/2017-12-31

Le toponyme vient du latin « Domno Martin », où « Domno », littéralement seigneur, maître désigne le saint qui est dans ce cas le saint Martin. Ce type de toponyme, qui fait d'un saint le maître et le protecteur d'un lieu et de ses habitants, est particulièrement fréquent au Haut Moyen âge.

La première mention que l'on a de la commune date de 1106 et se trouve dans le recueil des chartes de Cluny où la commune est nommée « Domno Martino ». En 1272, « Domnus Martinus de Larona » se trouve dans les titres de Laumusse tandis qu'est mentionné « Donno-Martino » en 1279. Les titres de Laumusse évoquent une nouvelle fois le village en 1284 sous le nom de « Domnus Martinus de Larrenaco ». Vers 1365, on trouve un nom assez différent des autres puisque « Sanctus Martinus Larenna » est cité dans des sources. Toutefois, en 1401, on retrouve un nom proche des précédents puisque les archives de la Côte-d'Or mentionnent « Dompnum Martinum ». Un siècle et demi plus tard, en 1548, les pancartes des droits de cire évoquent « Dompnus Martinus de Larena » mais on retrouve « Sanctus Martinus de Larenay » en 1587 dans le pouillé de Lyon. En 1650, le nom du village est Dommartin de Larrenay et le pouillé de Lyon mentionne Dommartin-de-Larnay en 1789. Au début du XXe siècle, la commune était nommée à la fois Dommartin et Dommartin-de-Larenay.

Sur la commune se trouvait l'ancienne seigneurie de Coberthoud, dans la mouvance des sires de Bâgé. Elle est nommée successivement en Corbertoud en 1272, Corbertout en 1283, Corbertoud en 1401 et Cobertout en 1439. Dans un texte, on apprend que dans la cour de cette maison forte se trouvait une mare près du Champ des veaux.
La paroisse a appartenu au chapitre de Mâcon, lequel s’associa un sire de Bâgé en 1205. En 1601, après la fin de la guerre franco-savoyarde qui se termine par le Traité de Lyon, le village appartient à la France avec l'acquisition de celle-ci de la Bresse, du Bugey, du Valromey et du pays de Gex. Elle est par la suite intégrée à la province bourguignonne. Entre 1790 et 1795, Dommartin était une municipalité du canton de Bâgé-le-Châtel, et dépendait du district de Pont-de-Vaux.

Le 1er janvier 2018, elle fusionne avec la commune de Bâgé-le-Châtel pour former la commune nouvelle de Bâgé-Dommartin dont elle restera une commune déléguée.

Curciat-Dongalon (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001122
  • Collectivité
  • 1790/2099

Mentionnée dès le Xème siècle, Curciat-Dongalon devient l’une des communes du canton de Saint-Trivier-de-Courtes en 1790. Au fil des années, la commune devient une petite bourgade avec un notaire, un médecin et de nombreux artisans et commerçants. Vers 1920, la commune compte six épiciers, une quinzaine d’artisans dont certains spécialistes du meuble bressan, plusieurs moulins en fonction ainsi qu’une fabrique de tuiles. Actuellement, c’est une commune principalement agricole.

Courtes (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001153
  • Collectivité
  • 1790/2099

Paroisse parmi les plus anciennes des environs, il y avait dès 950/970, un curé résidant desservant la chapelle primitive de Saint-Hilaire.

Lacoux (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001119
  • Collectivité
  • 1790/1964-07-29

La commune de Lacoux a été rattachée à Hauteville Lompnes le 29 juillet 1964.

Longecombe (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000162
  • Collectivité
  • 1790/1964

Le hameau de Charabotte dépendant de la commune de Longecombe passe à Chaley le 4 janvier 1883 : les parties de la section A3, A4 et A5 deviennent la section C de Chaley. La commune de Longecombe est supprimée le 27 août 1964 au profit d’Hauteville-Lompnes.

Jujurieux (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001115
  • Collectivité
  • 1790/2099

Jujurieux semble être un territoire occupé depuis la Préhistoire. Des objets relatifs à l’Empire romain ont été trouvés, confirmant la trace de l’existence d’une population sur ces lieux.
Historiquement, il faut attendre le XIXe siècle pour que Jujurieux prenne de l’importance dans le département et se développe soudainement : Claude-Joseph Bonnet, soyeux lyonnais, fonde une usine-pensionnat en 1835, véritable cité dans le village. Les Soieries Bonnet, parmi les plus grandes de France, existent jusqu’en 2001. Les locaux et les collections sont alors achetés par le Conseil général de l’Ain et ont permis la création d’un musée. L’ensemble est classé aux Monuments historiques dès 2003.

La commune a connu plusieurs dénominations au cours de l’Histoire : Jusireus (XIIIe siècle), Jusireu (XIVe siècle), Jusiria (XIVe siècle), Jusuriacus (XVe siècle), Jujuriacus (XVIe siècle), Jusurieu (XVIe siècle), Juserieu-en-Bugey (XVIIe siècle), Juzurieu (XVIIe siècle), Jusurieux (XVIIe siècle), Jussurieu (XVIIe siècle), Jusurieu (XVIIe siècle), Jujurieu (XVIIIe siècle), Jusurieu-en-Bugey (XVIIIe siècle).

Dans la période d’Ancien Régime, Jujurieux dépendait du bailliage et de l’élection de Belley, de la subdélégation de Nantua et du mandement d’Ambérieu. Le village dépendait de la seigneurie de Varey par son annexion en 1410.

Le siège de la paroisse est l’église Saint-Etienne de Jujurieux, construite en 1855. Un prieuré bénédictin fondé par les religieux d’Ambronay existait dans la ville depuis le XIe ou le XIIe siècle ; il devient un simple doyenné en 1304.

Pont-de-Veyle (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001116
  • Collectivité
  • 1790/2099

Sous l’Ancien Régime, la ville dépend des seigneurs de Veyle puis des sires de Bâgé et enfin aux comtes de Savoie. En 1275, le comte Amédée V de Savoie accorde à Pont-de-Veyle une charte de franchise : elle devient donc ville. La Saône étant une frontière avec la France, la ville se fortifie au fil du temps, avec notamment 14 tours, des remparts et des fossés d’enceinte.

En 1601, avec le traité de Lyon, la ville devient française. Quelques années plus tard, Louis XIII confirme les privilèges qui lui étaient accordés. A la fin du XVIIIe siècle, face à leur vétusté et leur inutilité, les tours et murs d’enceinte sont rasés. Seule la Tour de l’Horloge subsiste actuellement. Administrativement, Pont-de-Veyle était le chef-lieu du mandement du pays de Bresse et faisait partie du bailliage, de l’élection et de la subdélégation de Bourg. La ville appartient alors à plusieurs familles : Lesdiguières, Boucher, Ferréol et Esclignac.

Parallèlement, Pont-de-Veyle a été un refuge pour les Calvinistes partis de Mâcon. Avec la Révocation de l’édit de Nantes en 1685, cette importante population fuira en Suisse et en Allemagne.

Plusieurs monuments sont présents dans la ville, et notamment :

  • Le Vieux Pont aurait été construit avant le XIIe siècle et comprend trois arches. Il a vu son arche centrale détruite le 3 septembre 1944 par les troupes allemandes.

  • La Tour de l’Horloge ou Tour Manguet, dernière tour sur les 14 existantes à l’origine.

  • La Maison des Seigneurs, logis du gouverneur de Savoie (1520).

  • L’immeuble Dagallier ou Maison des Guetteurs, maison à colombages.

  • L’église Notre-Dame (1755), de style classique, avec un maître-autel en marbre polychrome provenant de l’abbaye d’Ainay.

  • L’hospice Goujon, vestige de l’hôpital fondé en 1322.

  • L’apothicairerie (1718).

  • Le château de Saint-Didier (XVIIe siècle), construit par le comte de Lesdiguières. Il est acheté par la commune en 1976 puis loué de 1979 à 2015 aux Compagnons du Tour de France, qui se sont chargés de sa rénovation. Il est actuellement occupé par plusieurs services administratifs, dont la mairie et la Communauté de communes. Son parc est d’une étendue de 17 hectares. Des serres accueillent les expositions et manifestations locales.

Au niveau de l’enseignement, la commune dispose de plusieurs établissements :

  • Une école maternelle.
  • Une école primaire.
  • Le collège George Sand (1968).
  • La maison familiale rurale (MFR) des Gabonnières (1948).
    D’autres établissements sont présents :
  • L’hôpital local (1322), qui est regroupé avec celui de Thoissey dans le Centre hospitalier Ain-Val de Saône.
  • La maison médicale du Jouvancy.
  • Le centre de secours.

La ville comprend également plusieurs associations sportives, dont :

  • Le Club sportif (CS) de Pont-de-Veyle (1913), qui a fusionné avec l’AS Grièges en 1990.
  • Le Rubgy Club Veyle-Saône (1977), disposant du stade Lucien Morel.
  • Le Tennis Club Veyle-Saône (2015).
  • Veyle Roller.
  • L’Amicale Boule Pont-de-Veyloise.

Plusieurs personnalités sont liées à la commune :

  • Jean-Louis Carra (1742-1793), né à Pont-de-Veyle, journaliste et révolutionnaire. D’abord secrétaire du marquis d’Argenson, il devient chroniqueur aux Annales patriotiques et littéraires. Il est élu député à la Convention nationale pour le département de Saône-et-Loire. Repoussé par Robespierre, il est nommé à la direction de la Bibliothèque nationale en 1792 par le ministère Roland de La Platière, avant d’être condamné à mort par le tribunal révolutionnaire. Le lendemain, 31 octobre 1793, il est guillotiné à Paris avec les 21 députés girondins. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Le Faux Philosophe démasqué (1772), Odazir ou le jeune Syrien (1772), Esprit de la morale et de la philosophie (1777), Histoire de la Moldavie et de la Valachie (1777), Nouveaux principes de physique (1781-1783), Système de la raison (1782), Examen physique du magnétisme animal (1785), Un petit mot de réponse à M. de Calonne (1787), M. de Calonne tout entier (1788), Considérations, recherches et observations sur les États généraux (1789), Mémoires sur la Bastille (1790), ou encore la traduction de L’Histoire de l’ancienne Grèce de John Gillies (1787-1788).

  • Antoine de Ferriol de Pont-de-Veyle (1697-1774), né à Pont-de-Veyle, auteur dramatique. Il est le neveu du cardinal-archevêque de Lyon Pierre-Paul Guérin de Tencin (1680-1758) et de la femme de lettres Claudine-Alexandrine Guérin de Tencin (1682-1749), le cousin germain du mathématicien, physicien, philosophe et encyclopédiste Jean Le Rond d’Alembert (1717-1783), et le frère de l’ambassadeur Charles-Augustin de Ferriol d’Argental (1700-1788). Il est notamment l’auteur de trois pièces : Le Complaisant (1732), Le Fat puni (1738) et Le Somnambule (1739).

  • Etienne Goujon (1839-1907), né à Pont-de-Veyle. Médecin et directeur d’une maison de santé à Paris, il est élu maire du XIIe arrondissement de 1879 à 1900. En parallèle, il est élu conseiller général de l’Ain (1883-1901), président du Conseil général de l’Ain (1889-1892) et sénateur de l’Ain (1885-1907). Une statue d’Etienne Goujon a existé à Pont-de-Veyle de 1910 à 1942, année durant laquelle elle fut fondue. Une rue porte son nom dans le XIIe arrondissement de Paris. Ses quatre enfants ont été représentés sur des tableaux d’Auguste Renoir en 1885 : celui où figure sa fille Marie, Fillette au cerceau, est exposé au National Gallery of Art de Washington, tandis que celui où est représenté son fils Etienne, L’Enfant au fouet, est exposé au Musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg. Un autre de ses enfants, Pierre Goujon (1875-1914), qui était le sujet du tableau Portrait d’un jeune garçon en costume marin, fut journaliste, conseiller général de l’Ain (1901-1914) et député de l’Ain (1910-1914). Gendre du député Joseph Reinach, il est le premier parlementaire français tué lors de la Première Guerre mondiale, le 25 août 1914.

  • Le père jésuite Paul Hoste (1652-1700), natif de Pont-de-Veyle, théoricien de la guerre navale et mathématicien. Il fut professeur au séminaire de Toulon et auteur de plusieurs ouvrages dont Traité des évolutions navales (1691), Recueil des traités mathématiques (1692), Théorie de la construction des vaisseaux (1697) ou encore L’Art des armées navales ou traité des évolutions (1697).

  • Maurice Lenormand (1884-1981), organiste décédé à Pont-de-Veyle. En 1906, il succède à son père, Henry Lenormand, comme organiste de la cathédrale Saint-Vincent de Mâcon. Il est également un professeur de piano et d’orgue renommé. Il a notamment composé plusieurs pièces telles que Trois pièces brèves et Barcarole. Le Vatican l’honore du titre de chevalier de l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand en 1966. Son frère, Henri Lenormand (1881-1960) fut l’organiste de la co-cathédrale Notre-Dame de Bourg-en-Bresse (1899-1960).

  • Jean-Philibert de Tardy de La Carrière (1741-1813), né à Pont-de-Veyle, avocat, membre du bailliage de Bourg (1789), premier maire de Pont-de-Veyle (1790), vice-président du département de l’Ain (1790), président du Directoire de l’Ain (1792), président du Tribunal civil de l’Ain (1795), député de l’Ain (an VII) puis membre du Corps législatif (1800-1811). En 1810, il est fait chevalier d’Empire. Son frère, Claude Tardy des Oures, sera également maire de Pont-de-Veyle (1790-1792), tout comme son beau-frère Charles Holier (an VIII) et son propre fils Georges Tardy de La Carrière (1814-1815).

  • Jacques Tondu (1827-1900), né et mort à Pont-de-Veyle, est le fils de Benjamin Tondu, notaire, maire de Pont-de-Veyle (1836-1848) et conseiller d’arrondissement. Il succède à son père comme notaire en 1852 puis comme maire de Pont-de-Veyle, d’abord en 1870-1871 puis de 1896 à son décès. Il fut également député de l’Ain de 1879 à 1889, avec le groupe de la Gauche républicaine puis celui de l’Union démocratique et enfin du groupe de l’Union des gauches. De 1890 à 1893, il dirige l’asile psychiatrique du Vinatier, à Bron.

Syndicat du bassin versant de la Reyssouze (Montrevel-en-Bresse)

  • FR28011201200016_NA_000001110
  • Collectivité
  • 1956-04-25/2099

En 1930, émerge l’idée de la création d’une structure syndicale pour faire une réflexion autour de la Reyssouze. Deux ans plus tard, en 1932 : la Préfecture de l’Ain créé une commission d’aménagement de la Reyssouze pour examiner le plan d’urbanisme de la ville de Bourg-en-Bresse.

Après 1935, des élus pensent qu’associer les problèmes citadins (quartiers inondés) et ruraux (dégâts agricoles) permettrait de trouver une solution satisfaisante pour tous. Ce processus de concertation est interrompu dans les 1939 à 1945 suite aux conflits mondiaux.

Il ne reprendra qu’en 1952 avec l’organisation de concertations puis d’une réunion d’information par la Préfecture « pour un aménagement rationnel et durable du lit de la Reyssouze entre Montagnat et son confluent avec la Saône ». Est alors proposée la création d’un « syndicat intercommunal groupant l’ensemble des communes riveraines » dont le siège est fixé à la mairie de Montrevel-en-Bresse. Par arrêté préfectoral du 25 avril 1956 est créé le syndicat intercommunal d’aménagement et d’entretien de la Reyssouze (SIAER).

A partir de 1972 et sous la présidence du docteur Louis Jannel, de nouveaux objectifs sont fixés. Pour mieux définir sa mission, le syndicat décide de réaliser à une étude approfondie des causes de dégradation de la rivière qui conduira à l’élaboration du 1er contrat de rivières (1997-2004).

Sous la présidence de Jean-Paul Morel, le syndicat étend ses compétences avec l’entretien et la réfection des installations hydrauliques des moulins et des berges de cours d’eau.

Par arrêté préfectoral du 10 février 1997, le SIAER modifie ses statuts et change de dénomination par le « syndicat intercommunal d’aménagement et d’entretien de la Reyssouze et de ses affluents » (SIAERA).

En octobre 2010, en raison de la volonté de la Communauté de communes de la Vallière d’adhérer au SIAERA, ce dernier envisage se transformer en syndicat mixte fermé et de modifier à nouveau ses statuts. Ces changements de statuts s’accompagnent d’un changement de dénomination par « syndicat du bassin versant de la Reyssouze » (SBVR).

En 2014, le 2ème contrat de rivières est élaboré pour la période 2014 à 2018.

Saint-Rémy (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001096
  • Collectivité
  • 1790/2099

Il existait sur la commune une maison forte dite du Châtelard, bâtie par Bérard de Lyonnières au XIIIe siècle.

A travers le temps, Saint-Rémy a connu plusieurs dénominations : Saint-Remis (XIIIe siècle), Sancti-Remigii (XIIIe siècle), Sancto-Rumey (XIIIe siècle), Seint-Rumy (XIVe siècle), Sainct-Remis (XVIe siècle) ou encore Saint-Rémy-près-Bourg (XVIIIe siècle).

Sous l’Ancien Régime, le village dépendait du seigneur de Lyonnières puis du seigneur de la Bâtie, et faisait partie du bailliage, de l’élection, de la subdélégation et du mandement de Bourg.

L’église Saints-Rémy-et-Clair est siège de la paroisse. Sous l’Ancien Régime, elle dépendait en partie du baron de Corgenon et du seigneur de Bondillon. Sous l’Ancien Régime, la seigneurie de Bondillon était possédée par le prieuré de Neuville-les-Dames puis par les familles de La Coste de Chandée (1687), de Martinoux (1722-1742), Bernard (1742), de Borsac et d’Apchon (1765).

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