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Notices d’autorité
Collectivité

Lilignod (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000532
  • Collectivité
  • 1790/1973

En 1973, la commune est absorbée par la commune de Champagne-en-Valromey1 tout comme Passin. La commune obtient le statut de commune associée jusqu'en 1997 où la fusion-association est transformée en fusion simple.

Lochieu (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001229
  • Collectivité
  • 1790/2018-12-31

Longecombe (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000162
  • Collectivité
  • 1790/1964

Le hameau de Charabotte dépendant de la commune de Longecombe passe à Chaley le 4 janvier 1883 : les parties de la section A3, A4 et A5 deviennent la section C de Chaley. La commune de Longecombe est supprimée le 27 août 1964 au profit d’Hauteville-Lompnes.

Loyettes (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000556
  • Collectivité
  • 1790/2099

La première trace d’habitation semble remonter à saint Barnard de Romans qui, après son installation à Ambronay, décide d’établir une tour défensive sur les bords du Rhône vers 803.

Sous l’Ancien Régime, Loyettes était une seigneurie puis une baronnie dépendant initialement, et avec son port, des abbés d’Ambronay avant d’être la possession des maisons d’Anthon et de Genève (vers 1200-vers 1350), de nouveau les abbés d’Ambronay (vers 1350-1371), la maison de Savoie (1371-1579) qui l’inféode successivement au cardinal Robert de Genève (1375-vers 1378), au comte Pierre de Genève (vers 1378-1381), à Gillet Richard, seigneur de Saint-Priest (1381-1393), à Odon de Villars, seigneur de Baux (1393-1414), à Georges de Varax, seigneur de Chazey (1443-1462), à Philippe de Savoie, comte de Bresse puis duc de Savoie (1462-1497) puis à son épouse Claudine de Brosse (1497-1513), à Charles de la Chambre (1529-1534), à Jean-Louis Coste, comte de Châtillon et de Pont-de-Veyle, puis à Jean-Jacques Trivulce, comte de Melzio (jusqu’en 1579). Par le traité de Montluel, la baronnie est vendue à Henriette de Savoie, duchesse de Mayenne qui la rattache au marquisat de Miribel (1579-1601) puis à la maison de Saulx-Tavannes (1601-1719) et aux Durand de la Buissonnière (1719-1789).

Un château-fort doté de sept tours était présent sur les bords du Rhône. Il ne résista pas au siège mené par Biron en 1595 lors de la conquête des terres savoisiennes et ses fortifications ont disparu lors des crues de 1734. Les ruines du château sont venues en 1844 à un épicier lyonnais, Julien Lesbros. Un prieuré appartenant aux religieux d’Ambronay existait également dans le bourg dès le XIIIe siècle.

Elle dépendait également du bailliage, de l’élection et de la subdélégation de Belley et du mandement de Saint-Sorlin. Religieusement, l’église paroissiale Saints-Jacques-et-Christophe relevait du diocèse de Lyon et de l’archiprêtré d’Ambronay.

Luthézieu (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000498
  • Collectivité
  • 1790/1974-12-30

La seigneurie de Luthézieu trouve ses origines également au XIIème siècle : possédée par la maison du Theysieu, elle fut vendue successivement à la maison de Luyrieux en 1551, aux Guyot en 1559, à Etiennette de Bourdeaux et son mari Claude Silimand en 1652 et aux Gauthier d’Hostel dès 1658. Les seigneuries de Belmont et de Luthézieu faisaient partie du marquisat du Valromey. Les villages de Belmont et de Luthézieu, sous l’Ancien Régime, faisaient partie du bailliage, élection et subdélégation de Belley.

Magnieu (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000564
  • Collectivité
  • 1790/2018-12-31

La commune de Magnieu fusionne avec la commune de Saint-Champ le 1er janvier 2019 pour former la commune nouvelle de Magnieu.

Marboz (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000487
  • Collectivité
  • 1790/2099

Massieux (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000566
  • Collectivité
  • 1790/2099

La commune de Massieux a été rattachée à Parcieux vers 1816 jusqu’à ce qu’un arrêté préfectoral de 1818 l’en sépare.

Massignieu-de-Rives (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000891
  • Collectivité
  • 1790/2099

Une trace de civilisation du IIème millénaire avant J.C. est présente vers le lac de Bart et au lieu-dit Rocher de la Corbières. Les terres ont également été occupées pendant la période romaine, des vestiges funéraires ayant été trouvés au lieu-dit Paris-de-Boutz, attestant ainsi la présence d’une villa (villa de Massinus). Massignieu-de-Rives était, sous la période gallo-romaine, sur le passage de la voie romaine de Lemincum. Matérialisant cette période gallo-romaine, le sarcophage à deux places de Silanius Luciolus et de son épouse Connia Antiquae a été reconnu par l’Histoire : en 877, suite au décès du roi des Francs Charles II le Chauve, petit-fils de Charlemagne, ce sarcophage aurait été utilisé pour transporter son corps jusqu’à Saint-Pierre de Nantua. D’autres monuments sont présents sur la commune : les ruines d’un couvent et d’un presbytère de la Renaissance, le pont de Lucey (1878, reliant la commune à la commune savoyarde de Lucey, ayant été détruit le 22 juin 1940 par les troupes françaises suite à l’invasion du village par les troupes allemandes).

En 1982, en parallèle aux travaux de dérivation du Rhône, la commune a aménagé une base de loisirs, avec plan d’eau, plage, port de plaisance et camping, au lac du Lit au Roi.

La seigneurie d’Ecrivieux, possédée par la maison du même nom, administrait ces terres entre le XIIème et le XVIIème siècle. Le village dépendait aussi du bailliage, de l’élection et de la subdélégation de Belley et du mandement de Rossillon.

L’église Saint-Martin dépend du diocèse de Belley-Ars. La paroisse est unie à celle de Peyrieu depuis le XVIIème siècle.

Matafelon (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000588
  • Collectivité
  • 1790/1972-11-23

Avant la Révolution, cette commune dépendait de la province de Bugey, chef-lieu d’un mandement qui comprenait cinq paroisses, diocèse de Saint-Claude. En 1790, la paroisse de Mataffelon est érigée en commune.

En 1944, la mairie de Matafelon est incendiée par les allemands.

Par délibération du 23 novembre 1972, le conseil municipal de Matafelon approuve la fusion entre Matafelon et Granges-sur-Ain.

Matafelon-Granges (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000590
  • Collectivité
  • 1972-11-23/2099

Avant la Révolution, cette commune dépendait de la province de Bugey, chef-lieu d’un mandement qui comprenait cinq paroisses, diocèse de Saint-Claude. En 1790, les paroisses de Mataffelon et de Granges sont chacune érigées en commune.

Par délibération du 23 novembre 1972, le conseil municipal de Matafelon approuve la fusion entre Matafelon et Granges-sur-Ain. Le maire de la commune nouvellement créée est élu le 20 janvier 1973.

Mézériat (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000591
  • Collectivité
  • 1790/2099

Mézériat est une commune du canton de Châtillon-sur-Chalaronne. À compter de 2015, elle passe dans le canton de Vonnas.

Montagnieu (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000012
  • Collectivité
  • 1790/2099

En 1892, le hameau de Petit-Serrières est détaché de Montagnieu pour être annexé à Serrières-de-Briord.
En 1919, un éboulement de masse rocheuse détruit une partie du hameau des Granges.

Montmerle-sur-Saône (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000489
  • Collectivité
  • 1790/2099

Ancien chef-lieu de châtellenie, en 1790 Montmerle devient chef-lieu de canton des communes d’Amareins, Cesseins, Chaleins, Fareins, Franchemeins, Genouilleux, Guéreins, Lurcy, Messimy et Montceaux. En 1800, le chef-lieu est supprimé et les communes sont réparties au profit des cantons de Thoissey et de Trévoux.

Montrevel-en-Bresse (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000491
  • Collectivité
  • 1790/2099

Avant la révolution, la petite ville de Montrevel, où il y avait cependant une chapelle, faisait partie de la paroisse de Cuet (registres communs). Cette paroisse a été créée par les moines de Saint Claude (Jura), autrefois appelé Saint Oyend dont elle en a conservé le vocable.

En 1790, Montrevel fut érigée en commune, chef-lieu de canton, puis dès l’an III (1794) absorba Cuet. Cependant, elle n’obtient le titre de paroisse qu’en 1808.

Mornay (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000898
  • Collectivité
  • 1790/1972-02-28

Le territoire de Mornay était déjà occupé à l'âge du bronze. La voie romaine Lyon-Besançon le traverse et des cimetières des époques burgondes et mérovingiennes ont été mis au jour au XIXe siècle.

Au Moyen Âge, la seigneurie de Mornay passa des mains de la famille de Mornay à celles des Chalant, Verjon, Moyria pour être vendue en 1770 au baron d'Heyriat, Jean-Pierre-Emmanuel Laguette. En 1790, la commune de Mornay est érigée en commune. En 1800, Mornay devient chef-lieu de canton mais est remplacé en 1827 par Izernore.

Aux XIXe et XXe siècles, le hameau de Nurieux connaît un grand essor économique et démographique avec la construction en 1875 de la ligne de chemin de fer Bourg-La Cluse et l'apparition de la gare à Nurieux. Le percement du tunnel sous la montagne du Berthiand nécessita beaucoup de main d'œuvre ouvrière et de mineurs.

Vers 1890, Emmanuel Reffay, un meunier jurassien, fit construire une minoterie à proximité de l'Oignin. Celle-ci était pourvue d'un moulin à eau relié à une centrale électrique nécessaire pour lui fournir l'énergie. Mais la production en électricité étant excédentaire, elle permit d'alimenter, vers 1902, les villages de Nurieux et Izernore. En 1912, les dirigeants de la minoterie créèrent la société « Les Forces de l'Oignin » et assurèrent l'électrification de tout le canton d'Izernore. Cette société fut neutralisée en 1946, et l'usine fut vendue en 1958 à la société « Stamp », qui deviendra une importante usine de transformation de matières plastiques.

Henry Massonnet est le fondateur de cette société, il achète une première partie des bâtiments le 7 octobre 1958, et la seconde (à l'ouest de la RD11) le 19 décembre 1962. L'entreprise s'est spécialisée dans la fabrication de grands bacs, ayant une capacité de 1 500 litres, puis dans des objets plus petits destinés à un public plus large tels des casiers à bouteilles ou des glacières de camping.

La plus célèbre invention d'Henry Massonnet est le tabouret « Tam Tam ». Il a été conçu, en 1967, à la demande de sa clientèle qui souhaitait un « petit tabouret qui pourrait servir aussi aux pêcheurs ». D'une forme « paraboloïde hyperbolique », à ses débuts, il était peu apprécié, jusqu'à la parution d'un reportage sur la propriété de Brigitte Bardot, « La Madrague », à Saint Tropez. On y voyait un de ces tabourets au milieu du salon. Ceci permit d'augmenter les ventes, et la société produisait entre 500 000 et 600 000 pièces par an. Aujourd'hui, il inspire nombre de designers qui le décline sous une infinité de couleurs et de motifs.

Lors de la fusion avec Volognat le 1er mars 1973, c'est le nom de Nurieux, le hameau le plus peuplé, qui est conservé au détriment de Mornay et au grand dam des habitants de l'ancien chef-lieu.

Mutuelle de la Dombes (Chalamont, Ain)

  • FR28011201200016_NA_000000342
  • Collectivité
  • 2000-04-17/20..

Dans l'objectif de redynamiser les mutuelles locales, les conseils d'administration des anciennes mutuelles de le Plantay, Chalamont, Châtenay, Châtillon-la-Palud, Marlieux, Versailleux et Villars-les-Dombes décident de se regrouper au niveau du secteur de la Dombes

Napt (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000268
  • Collectivité
  • 1790/1973-12-31

Au 1e janvier 1974, la commune de Napt fusionne avec celle de Sonthonnax-la-Montagne.

Niévroz (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000569
  • Collectivité
  • 1790/2099

A l’origine, le village s’est développé de la maison de La Cras à l’église. Deux quartiers plus éloignés se sont déployés aux mêmes dates : le Gorgolion et le Bourbuel, le plus
important. Ces deux quartiers se sont rejoint avec les constructions. Deux autres hameaux ce sont formés celui des Tuilières et Pont de Jons.

Nivollet-Montgriffon (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000892
  • Collectivité
  • 1790/2099

Sous l’Ancien régime, la seigneurie de Montgriffon était possédée par la maison de Gramont jusqu’en 1533 puis, successivement, par les maisons de Varey, de Fétans et de Moyria jusqu’au XVIIIème siècle, avant de passer aux familles Reverdy de Montbérard, Trollier et Orsel de la Tour. La seigneurie de Nivollet, de son côté, dépendait directement de l’abbaye de Saint-Rambert jusqu’au XVIIIème siècle où elle fut partagée entre l’abbé de Saint-Sulpice, l’abbé d’Ambronay et le seigneur de Châtillon-de-Corneille.

A la Révolution, les deux villages sont réunis sous le nom de Montgriffon. Le 3 avril 1883, la commune prend la dénomination de Nivollet-Montgriffon.

Lors de la Seconde guerre mondiale, une ferme abandonnée de la commune a accueilli des réfractaires au STO dès le printemps 1943 : le camp des Gorges, crée par Romans-Petit, a ainsi formé au combat plusieurs centaines de maquisards de l’Armée secrète.

Nurieux-Volognat (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000900
  • Collectivité
  • 1973-03-01/2099

La commune de Nurieux-Volognat résulte de la fusion au 1er mars 1973 des communes de Mornay (Nurieux, Mornay, Crépiat et Vers) et Volognat (Volognat et Berthiand) par arrêté préfectoral du 14 février 1973.

Dès 1968, Louis Mercier, maire de Volognat estimait déjà qu’une union avec Mornay était nécessaire pour maintenir le potentiel de la commune. La loi d’aménagement du territoire du 16 juillet 1971 sur les fusions et regroupements de communes prévoyaient qu’au sein de chaque département soit examinée la situation de chaque village, en vue de procéder à des regroupements éventuels de collectivités voisines, ayant des caractères identiques voire les mêmes intérêts.

En fin d’année 1972, une convention entre les deux anciennes communes est signée. Le chef-lieu est fixé provisoirement à Mornay le temps de la construction de la nouvelle mairie à la jonction des deux territoires. Pour cette même raison, la gestion commune de l’état civil ne sera effective qu’au 1er janvier 1976. Le bâtiment actuel de la mairie été construit et inauguré en 1977.

Oncieu (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000739
  • Collectivité
  • 1790/2099

Durant l’Ancien Régime, Oncieu était une communauté appartenant à la juridiction de Belley et au mandement de Saint-Rambert. Son église paroissiale était une annexe de la paroisse d’Evoges, dans le diocèse de Belley. Les terres d’Oncieu furent érigées en marquisat après avoir été intégrées dans la seigneurie des abbés de Saint-Rambert.

Ordonnaz (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000893
  • Collectivité
  • 1790/2099

A l’origine, Ordonnaz fut d’abord habitée par des religieux, avec l’installation du prieuré de Saint-Ruf vers le XIe siècle. En raison d’un trop faible nombre de religieux, les chanoines de Saint-Ruf installèrent des femmes à leur place en 1222 malgré l’opposition des chartreux de Portes, mais le pape Honorius III les fit expulser l’année suivante.

Le village proprement dit obtient une charte de franchise en 1337 par le comte Aymon de Savoie. Ordonnaz, de plus dotée de murs et de tours, est alors qualifié de ville.

Sous l’Ancien Régime, Ordonnaz dépendait de la seigneurie de Bugey jusqu’à sa franchise en 1337 avant d’être annexée plus tardivement au comté de Groslée, et, juridiquement, de l’élection et subdélégation de Belley et du mandement de Rossillon.

L’église Saint-Antoine était une annexe de la paroisse de Rossillon (diocèse de Belley).

Passin (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000533
  • Collectivité
  • 1790/1973

Entre 1790 et 1794, elle absorbe la commune la commune de Chemilieu-Poisieu.

Le 1er janvier 1973, la commune de Passin fusionne avec Champagne et lilignod pour former Champagne-en-Valromey.

Pizay (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000517
  • Collectivité
  • 1790/2099

Pollieu (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000894
  • Collectivité
  • 1790/2099

Sous l’Ancien Régime, Pollieu faisait partie du bailliage, de l’élection et de la subdélégation de Belley et du mandement de Rossillon, et dépendait de la baronnie de Rochefort.
L’église de Pollieu est placée sous le vocable de Saint Pierre, sous la dénomination de Saint-Pierre-ès-Liens.

Plusieurs personnes liées à Pollieu ont eu une certaine notoriété :
• Pierre de l’Espine (vers 1465-1526), écuyer de la duchesse de Savoie Marguerite d’Autriche à Chambéry puis à Malines, puis châtelain de Sanvignes et portier de la grande saline de Salins. Il est enterré dans l’église de Pollieu ;
• Marguerite Chevrier, épouse du précédent, femme de chambre de Marguerite d’Autriche. Veuve de Pierre de l’Espine, elle épouse en 1531 Antoine de Rossillon, seigneur de Beauretour ;
• Jean-Emmanuel Ducoin (1966-), rédacteur en chef de L’Humanité, journaliste et écrivain, originaire du village et possédant une maison à Leyzieu.

Pont d'Ain (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000813
  • Collectivité
  • 1790/2099

Tout au long de son histoire, la commune se développe grâce au pont qui traverse l’Ain et à son château. Construit primitivement par les sieurs de Coligny, le château appartenait à partir du XIIIème siècle aux comtes de Savoie. C’est à cette période qu’Amédée V concéda une charte de franchises à la commune (21 avril 1319). Un atelier de frappe de monnaie est crée après l’octroi de la charte. Pont-d’Ain se développe grâce à ces privilèges et au commerce des grains qui se faisait par le pont situé au pied du château.

Sur le plan cadastral de 1808 (1G1), on constate que les habitations de la commune étaient davantage implantées autour de l’église et du château, sur la route d’Oussiat. Seulement quelques maisons étaient édifiées près du carrefour des Quatre-Vents. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, ce même carrefour -bien plus étoffé d’édifications- fut bombardé le 31 août et 1er septembre 1944, causant l’incendie de plusieurs maisons et beaucoup de dégâts. Les travaux de reconstruction d’après guerre se prolongent sur plusieurs années (4H5).

Pont-de-Veyle (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001116
  • Collectivité
  • 1790/2099

Sous l’Ancien Régime, la ville dépend des seigneurs de Veyle puis des sires de Bâgé et enfin aux comtes de Savoie. En 1275, le comte Amédée V de Savoie accorde à Pont-de-Veyle une charte de franchise : elle devient donc ville. La Saône étant une frontière avec la France, la ville se fortifie au fil du temps, avec notamment 14 tours, des remparts et des fossés d’enceinte.

En 1601, avec le traité de Lyon, la ville devient française. Quelques années plus tard, Louis XIII confirme les privilèges qui lui étaient accordés. A la fin du XVIIIe siècle, face à leur vétusté et leur inutilité, les tours et murs d’enceinte sont rasés. Seule la Tour de l’Horloge subsiste actuellement. Administrativement, Pont-de-Veyle était le chef-lieu du mandement du pays de Bresse et faisait partie du bailliage, de l’élection et de la subdélégation de Bourg. La ville appartient alors à plusieurs familles : Lesdiguières, Boucher, Ferréol et Esclignac.

Parallèlement, Pont-de-Veyle a été un refuge pour les Calvinistes partis de Mâcon. Avec la Révocation de l’édit de Nantes en 1685, cette importante population fuira en Suisse et en Allemagne.

Plusieurs monuments sont présents dans la ville, et notamment :

  • Le Vieux Pont aurait été construit avant le XIIe siècle et comprend trois arches. Il a vu son arche centrale détruite le 3 septembre 1944 par les troupes allemandes.

  • La Tour de l’Horloge ou Tour Manguet, dernière tour sur les 14 existantes à l’origine.

  • La Maison des Seigneurs, logis du gouverneur de Savoie (1520).

  • L’immeuble Dagallier ou Maison des Guetteurs, maison à colombages.

  • L’église Notre-Dame (1755), de style classique, avec un maître-autel en marbre polychrome provenant de l’abbaye d’Ainay.

  • L’hospice Goujon, vestige de l’hôpital fondé en 1322.

  • L’apothicairerie (1718).

  • Le château de Saint-Didier (XVIIe siècle), construit par le comte de Lesdiguières. Il est acheté par la commune en 1976 puis loué de 1979 à 2015 aux Compagnons du Tour de France, qui se sont chargés de sa rénovation. Il est actuellement occupé par plusieurs services administratifs, dont la mairie et la Communauté de communes. Son parc est d’une étendue de 17 hectares. Des serres accueillent les expositions et manifestations locales.

Au niveau de l’enseignement, la commune dispose de plusieurs établissements :

  • Une école maternelle.
  • Une école primaire.
  • Le collège George Sand (1968).
  • La maison familiale rurale (MFR) des Gabonnières (1948).
    D’autres établissements sont présents :
  • L’hôpital local (1322), qui est regroupé avec celui de Thoissey dans le Centre hospitalier Ain-Val de Saône.
  • La maison médicale du Jouvancy.
  • Le centre de secours.

La ville comprend également plusieurs associations sportives, dont :

  • Le Club sportif (CS) de Pont-de-Veyle (1913), qui a fusionné avec l’AS Grièges en 1990.
  • Le Rubgy Club Veyle-Saône (1977), disposant du stade Lucien Morel.
  • Le Tennis Club Veyle-Saône (2015).
  • Veyle Roller.
  • L’Amicale Boule Pont-de-Veyloise.

Plusieurs personnalités sont liées à la commune :

  • Jean-Louis Carra (1742-1793), né à Pont-de-Veyle, journaliste et révolutionnaire. D’abord secrétaire du marquis d’Argenson, il devient chroniqueur aux Annales patriotiques et littéraires. Il est élu député à la Convention nationale pour le département de Saône-et-Loire. Repoussé par Robespierre, il est nommé à la direction de la Bibliothèque nationale en 1792 par le ministère Roland de La Platière, avant d’être condamné à mort par le tribunal révolutionnaire. Le lendemain, 31 octobre 1793, il est guillotiné à Paris avec les 21 députés girondins. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Le Faux Philosophe démasqué (1772), Odazir ou le jeune Syrien (1772), Esprit de la morale et de la philosophie (1777), Histoire de la Moldavie et de la Valachie (1777), Nouveaux principes de physique (1781-1783), Système de la raison (1782), Examen physique du magnétisme animal (1785), Un petit mot de réponse à M. de Calonne (1787), M. de Calonne tout entier (1788), Considérations, recherches et observations sur les États généraux (1789), Mémoires sur la Bastille (1790), ou encore la traduction de L’Histoire de l’ancienne Grèce de John Gillies (1787-1788).

  • Antoine de Ferriol de Pont-de-Veyle (1697-1774), né à Pont-de-Veyle, auteur dramatique. Il est le neveu du cardinal-archevêque de Lyon Pierre-Paul Guérin de Tencin (1680-1758) et de la femme de lettres Claudine-Alexandrine Guérin de Tencin (1682-1749), le cousin germain du mathématicien, physicien, philosophe et encyclopédiste Jean Le Rond d’Alembert (1717-1783), et le frère de l’ambassadeur Charles-Augustin de Ferriol d’Argental (1700-1788). Il est notamment l’auteur de trois pièces : Le Complaisant (1732), Le Fat puni (1738) et Le Somnambule (1739).

  • Etienne Goujon (1839-1907), né à Pont-de-Veyle. Médecin et directeur d’une maison de santé à Paris, il est élu maire du XIIe arrondissement de 1879 à 1900. En parallèle, il est élu conseiller général de l’Ain (1883-1901), président du Conseil général de l’Ain (1889-1892) et sénateur de l’Ain (1885-1907). Une statue d’Etienne Goujon a existé à Pont-de-Veyle de 1910 à 1942, année durant laquelle elle fut fondue. Une rue porte son nom dans le XIIe arrondissement de Paris. Ses quatre enfants ont été représentés sur des tableaux d’Auguste Renoir en 1885 : celui où figure sa fille Marie, Fillette au cerceau, est exposé au National Gallery of Art de Washington, tandis que celui où est représenté son fils Etienne, L’Enfant au fouet, est exposé au Musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg. Un autre de ses enfants, Pierre Goujon (1875-1914), qui était le sujet du tableau Portrait d’un jeune garçon en costume marin, fut journaliste, conseiller général de l’Ain (1901-1914) et député de l’Ain (1910-1914). Gendre du député Joseph Reinach, il est le premier parlementaire français tué lors de la Première Guerre mondiale, le 25 août 1914.

  • Le père jésuite Paul Hoste (1652-1700), natif de Pont-de-Veyle, théoricien de la guerre navale et mathématicien. Il fut professeur au séminaire de Toulon et auteur de plusieurs ouvrages dont Traité des évolutions navales (1691), Recueil des traités mathématiques (1692), Théorie de la construction des vaisseaux (1697) ou encore L’Art des armées navales ou traité des évolutions (1697).

  • Maurice Lenormand (1884-1981), organiste décédé à Pont-de-Veyle. En 1906, il succède à son père, Henry Lenormand, comme organiste de la cathédrale Saint-Vincent de Mâcon. Il est également un professeur de piano et d’orgue renommé. Il a notamment composé plusieurs pièces telles que Trois pièces brèves et Barcarole. Le Vatican l’honore du titre de chevalier de l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand en 1966. Son frère, Henri Lenormand (1881-1960) fut l’organiste de la co-cathédrale Notre-Dame de Bourg-en-Bresse (1899-1960).

  • Jean-Philibert de Tardy de La Carrière (1741-1813), né à Pont-de-Veyle, avocat, membre du bailliage de Bourg (1789), premier maire de Pont-de-Veyle (1790), vice-président du département de l’Ain (1790), président du Directoire de l’Ain (1792), président du Tribunal civil de l’Ain (1795), député de l’Ain (an VII) puis membre du Corps législatif (1800-1811). En 1810, il est fait chevalier d’Empire. Son frère, Claude Tardy des Oures, sera également maire de Pont-de-Veyle (1790-1792), tout comme son beau-frère Charles Holier (an VIII) et son propre fils Georges Tardy de La Carrière (1814-1815).

  • Jacques Tondu (1827-1900), né et mort à Pont-de-Veyle, est le fils de Benjamin Tondu, notaire, maire de Pont-de-Veyle (1836-1848) et conseiller d’arrondissement. Il succède à son père comme notaire en 1852 puis comme maire de Pont-de-Veyle, d’abord en 1870-1871 puis de 1896 à son décès. Il fut également député de l’Ain de 1879 à 1889, avec le groupe de la Gauche républicaine puis celui de l’Union démocratique et enfin du groupe de l’Union des gauches. De 1890 à 1893, il dirige l’asile psychiatrique du Vinatier, à Bron.

Port (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000576
  • Collectivité
  • 1790/2099

Pouillat (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001086
  • Collectivité
  • 1790/2099

Depuis le XVème siècle, le village de Pouillat est un fief de Montfleur, commune du Jura (39). Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Pouillat fait partie de la Franche-Comté. En 1790, elle est érigée en commune et intégrée au département de l'Ain.

Sur le plan administratif, la commune est l’origine rattachée au canton de Chavannes-sur-Suran puis à compter de 1800 à celui de Treffort-Cuisiat.

En fin d'année 2015, les communes de Chavannes-sur-Suran, de Germagnat et de Pouillat commencèrent à se réunir pour une création d'une commune nouvelle. Durant le printemps 2016, alors qu'une charte avait été réalisée pour la formation de la nouvelle entité, Pouillat se retire du projet et en mai 2016, un arrêté préfectoral annonce la création de la commune nouvelle regroupant les communes de Chavannes-sur-Suran et de Germagnat.

Pressiat (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000605
  • Collectivité
  • 1790/2016-12-31

Le 18 juillet 1944, le village est incendié par les troupes allemandes. Comme de nombreuses maisons, la mairie est entièrement détruite.

Le 1er janvier 2016, la commune fusionne avec celle de Treffort-Cuisiat pour former la nouvelle commune de Val-Revermont.

Priay (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000120
  • Collectivité
  • 1790/2099

Proulieu (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000554
  • Collectivité
  • 1790/1965-01-10

Le 10 janvier 1965, Proulieu intègre la commune de Lagnieu avec une fusion simple.

Pugieu (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000650
  • Collectivité
  • 1790/2016-12-31

Depuis le 1er janvier 2017, la commune de Pugieu est fusionnée avec la commune de Chazey-Bons pour former la commune nouvelle de « Chazey-Bons » (arrêté préfectoral du 30 juin 2016).

Plusieurs figures se détachent de l’histoire de Pugieu :
• le colonel Marie-Frédéric Brillat-Savarin (1768-1836). Colonel, il prit une part active à la plupart des campagnes napoléoniennes en Italie, Espagne, Allemagne Egypte, Prusse et France avant de prendre sa retraite dans sa maison du bourg. Il était le frère de Jean-Athelme Brillat-Savarin, le magistrat gastronome habitant Vieu-en-Valromey.
• le colonel François Joseph Hector Brillat-Savarin (1877-1969), officier militaire décoré de la Légion d’honneur.

Ramasse (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001087
  • Collectivité
  • 1790/2099

La paroisse de Ramasse était, comme on peut le constater par la sentence du parlement de Dijon de 1648, une annexe de la communauté de Jasseron (AA1).
Dans le territoire de la commune il y a plusieurs grottes (Grotte de la Tessonnière, gouffre de la Combe aux malades, etc.) dont certaines ont fait l’objet de fouilles archéologiques. L’église du village date du XIXème siècle et elle a été bâtie à l’emplacement de l’ancienne chapelle, édifiée en 1540. Outre l’église du village, on trouve également un édifice religieux sur les hauteurs du territoire communal, il s’agit de Notre-Dame des Conches ainsi que du site classé des vestiges de l’église de Saint-Julien-sur-Roche, exhumées en 1938 par l’abbé Gringoz, historien et curé de Ramasse. Cette église, fort ancienne, existait déjà au XIIIème siècle et fut probablement incendiée par les troupes de l’amiral Chabot lors de la guerre contre la Savoie menée par François I en 1536.

Rancé (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000895
  • Collectivité
  • 1790/2099

En 1790, la paroisse de Rancé est érigée en commune.

Régie départementale de transport de l’Ain (Bourg-en-Bresse, Ain)

  • FR28011201200016_NA_000000192
  • Collectivité
  • 1918/2099

La régie départementale des tramways de l’Ain est créée en avril 1918 par le département de l’Ain pour assurer l’exploitation du réseau de l’ancienne Compagnie des Tramways de l’Ain. Dès 1932, le conseil général décide des premières suppressions du service ferroviaire du réseau de la RDTA et de son remplacement par une desserte en autocars. En 1939, le réseau ferroviaire des tramways de l’Ain se limite au lignes électrifiées qui finissent par disparaître entre 1951 et 1954.

Reyssouze (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000876
  • Collectivité
  • 1845-05-08/2099

L’ancienne paroisse de Gorrevod (à laquelle appartenait le hameau de Reyssouze) dépendait de l’archevêché de Mâcon. Le toponyme, Avittes, identifie un ancien hameau de la commune de Reyssouze ; il apparaît régulièrement dans cet inventaire et il est répertorié par le Dictionnaire topographique du département de l'Ain, d'Edouard Philipon (1911) : AVITTES, h., cne de Reyssouze. — In pago Lugdunense, in fine Vallis, in villa que dicitur Avistas, 996-1018 (Cartul. de Saint-Vincent de Màcon, n° 370). — Avittes, parrochie de Gorrevodo, 1439 (arch. de l'Ain, H 792, f° 579 v°). — Avites, 1494 (ibid.,H 797, f° 156 v°).

La commune de Reyssouze a été crée en 1845 par ordonnance royale du 8 mai. Auparavant elle n’était qu’un hameau de la commune de Gorrevod.

Romans (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000570
  • Collectivité
  • 1790/2099

Ruffieu (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000978
  • Collectivité
  • 1790/2099

Le territoire de la commune de Ruffieu est situé entre la vallée du Séran et le col de la Rochette. Elle se compose de trois petits hameaux portant les noms de Bouchet-Guillon, Petit Village, les Sarraz. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : Bornarel, Bucle-Loup, Châtelard, les Chavannes, l’Etanche, Préoux, Rière-Buisson, Sapel ou Sapet, les Sées, Serpolesses.

En 1789, Ruffieu était une communauté de l'élection et subdélégation de Belley, mandement de Valromey et justice du marquisat de ce nom. Son église paroissiale, diocèse de Genève, archiprétré du Haut-Valromey, était sous le vocable de Saint Didier et la protection de la Circoncision. A l'époque intermédiaire, Ruffieu était une municipalité du canton de Songieu, district de Belley.

Saint-Bénigne (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001172
  • Collectivité
  • 1790/2099

Au cours des siècles passés, les habitants du « bas » de Saint-Bénigne eurent peu d’activités communes avec ceux du « haut » du village. Ils étaient davantage attirés par Pont-de-Vaux, le centre commercial et administratif, ou par le Mâconnais d’où venait la pierre indispensable pour la construction des bâtiments et qui achetait le foin de la prairie. Sans doute ces relations avec la rive droite de la Saône avaient-elles été favorisées dès le Moyen-Age par les possessions, sur la rive gauche, de l’abbaye de Tournus et de certaines communautés telles que Montbellet et Saint-Oyen. La Révolution y mit fin, sans que changent d’autres traditions ancrées depuis des siècles de Ternant à Chamerande : la vaine pâture en prairie, la préférence du moulin de Pont-de-Vaux à celui de Montrin, parfois le choix de l’église de Pont-de-Vaux, moins éloignée que celle de la paroisse. Pendant des siècles, Saint-Bénigne garda donc deux bourgs, animés par les artisans et les commerçants.

Il faut attendre le milieu du 19ème siècle pour que se manifeste la volonté d’unification de la commune avec la création d’un groupe scolaire entre ces deux bourgs. Il faut un siècle de plus pour que disparaissent, par exemple, les deux sections de vote le jour des élections ou les assurances différentes pour le bétail du « haut » et celui du « bas » de Saint-Bénigne.

Au cours de la dernière guerre, Saint-Bénigne, fut un haut-lieu de la Résistance. Certaines fermes étaient des points d’accueil pour les combattants. L’abbé Victor Langard fut l’un des héros. Une plaque apposée sur le mur du presbytère en 2006 rappelle son activité clandestine.

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