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Pouillat (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001086
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  • 1790/2099

Depuis le XVème siècle, le village de Pouillat est un fief de Montfleur, commune du Jura (39). Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Pouillat fait partie de la Franche-Comté. En 1790, elle est érigée en commune et intégrée au département de l'Ain.

Sur le plan administratif, la commune est l’origine rattachée au canton de Chavannes-sur-Suran puis à compter de 1800 à celui de Treffort-Cuisiat.

En fin d'année 2015, les communes de Chavannes-sur-Suran, de Germagnat et de Pouillat commencèrent à se réunir pour une création d'une commune nouvelle. Durant le printemps 2016, alors qu'une charte avait été réalisée pour la formation de la nouvelle entité, Pouillat se retire du projet et en mai 2016, un arrêté préfectoral annonce la création de la commune nouvelle regroupant les communes de Chavannes-sur-Suran et de Germagnat.

Jujurieux (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001115
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  • 1790/2099

Jujurieux semble être un territoire occupé depuis la Préhistoire. Des objets relatifs à l’Empire romain ont été trouvés, confirmant la trace de l’existence d’une population sur ces lieux.
Historiquement, il faut attendre le XIXe siècle pour que Jujurieux prenne de l’importance dans le département et se développe soudainement : Claude-Joseph Bonnet, soyeux lyonnais, fonde une usine-pensionnat en 1835, véritable cité dans le village. Les Soieries Bonnet, parmi les plus grandes de France, existent jusqu’en 2001. Les locaux et les collections sont alors achetés par le Conseil général de l’Ain et ont permis la création d’un musée. L’ensemble est classé aux Monuments historiques dès 2003.

La commune a connu plusieurs dénominations au cours de l’Histoire : Jusireus (XIIIe siècle), Jusireu (XIVe siècle), Jusiria (XIVe siècle), Jusuriacus (XVe siècle), Jujuriacus (XVIe siècle), Jusurieu (XVIe siècle), Juserieu-en-Bugey (XVIIe siècle), Juzurieu (XVIIe siècle), Jusurieux (XVIIe siècle), Jussurieu (XVIIe siècle), Jusurieu (XVIIe siècle), Jujurieu (XVIIIe siècle), Jusurieu-en-Bugey (XVIIIe siècle).

Dans la période d’Ancien Régime, Jujurieux dépendait du bailliage et de l’élection de Belley, de la subdélégation de Nantua et du mandement d’Ambérieu. Le village dépendait de la seigneurie de Varey par son annexion en 1410.

Le siège de la paroisse est l’église Saint-Etienne de Jujurieux, construite en 1855. Un prieuré bénédictin fondé par les religieux d’Ambronay existait dans la ville depuis le XIe ou le XIIe siècle ; il devient un simple doyenné en 1304.

Pont-de-Veyle (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001116
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  • 1790/2099

Sous l’Ancien Régime, la ville dépend des seigneurs de Veyle puis des sires de Bâgé et enfin aux comtes de Savoie. En 1275, le comte Amédée V de Savoie accorde à Pont-de-Veyle une charte de franchise : elle devient donc ville. La Saône étant une frontière avec la France, la ville se fortifie au fil du temps, avec notamment 14 tours, des remparts et des fossés d’enceinte.

En 1601, avec le traité de Lyon, la ville devient française. Quelques années plus tard, Louis XIII confirme les privilèges qui lui étaient accordés. A la fin du XVIIIe siècle, face à leur vétusté et leur inutilité, les tours et murs d’enceinte sont rasés. Seule la Tour de l’Horloge subsiste actuellement. Administrativement, Pont-de-Veyle était le chef-lieu du mandement du pays de Bresse et faisait partie du bailliage, de l’élection et de la subdélégation de Bourg. La ville appartient alors à plusieurs familles : Lesdiguières, Boucher, Ferréol et Esclignac.

Parallèlement, Pont-de-Veyle a été un refuge pour les Calvinistes partis de Mâcon. Avec la Révocation de l’édit de Nantes en 1685, cette importante population fuira en Suisse et en Allemagne.

Plusieurs monuments sont présents dans la ville, et notamment :

  • Le Vieux Pont aurait été construit avant le XIIe siècle et comprend trois arches. Il a vu son arche centrale détruite le 3 septembre 1944 par les troupes allemandes.

  • La Tour de l’Horloge ou Tour Manguet, dernière tour sur les 14 existantes à l’origine.

  • La Maison des Seigneurs, logis du gouverneur de Savoie (1520).

  • L’immeuble Dagallier ou Maison des Guetteurs, maison à colombages.

  • L’église Notre-Dame (1755), de style classique, avec un maître-autel en marbre polychrome provenant de l’abbaye d’Ainay.

  • L’hospice Goujon, vestige de l’hôpital fondé en 1322.

  • L’apothicairerie (1718).

  • Le château de Saint-Didier (XVIIe siècle), construit par le comte de Lesdiguières. Il est acheté par la commune en 1976 puis loué de 1979 à 2015 aux Compagnons du Tour de France, qui se sont chargés de sa rénovation. Il est actuellement occupé par plusieurs services administratifs, dont la mairie et la Communauté de communes. Son parc est d’une étendue de 17 hectares. Des serres accueillent les expositions et manifestations locales.

Au niveau de l’enseignement, la commune dispose de plusieurs établissements :

  • Une école maternelle.
  • Une école primaire.
  • Le collège George Sand (1968).
  • La maison familiale rurale (MFR) des Gabonnières (1948).
    D’autres établissements sont présents :
  • L’hôpital local (1322), qui est regroupé avec celui de Thoissey dans le Centre hospitalier Ain-Val de Saône.
  • La maison médicale du Jouvancy.
  • Le centre de secours.

La ville comprend également plusieurs associations sportives, dont :

  • Le Club sportif (CS) de Pont-de-Veyle (1913), qui a fusionné avec l’AS Grièges en 1990.
  • Le Rubgy Club Veyle-Saône (1977), disposant du stade Lucien Morel.
  • Le Tennis Club Veyle-Saône (2015).
  • Veyle Roller.
  • L’Amicale Boule Pont-de-Veyloise.

Plusieurs personnalités sont liées à la commune :

  • Jean-Louis Carra (1742-1793), né à Pont-de-Veyle, journaliste et révolutionnaire. D’abord secrétaire du marquis d’Argenson, il devient chroniqueur aux Annales patriotiques et littéraires. Il est élu député à la Convention nationale pour le département de Saône-et-Loire. Repoussé par Robespierre, il est nommé à la direction de la Bibliothèque nationale en 1792 par le ministère Roland de La Platière, avant d’être condamné à mort par le tribunal révolutionnaire. Le lendemain, 31 octobre 1793, il est guillotiné à Paris avec les 21 députés girondins. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Le Faux Philosophe démasqué (1772), Odazir ou le jeune Syrien (1772), Esprit de la morale et de la philosophie (1777), Histoire de la Moldavie et de la Valachie (1777), Nouveaux principes de physique (1781-1783), Système de la raison (1782), Examen physique du magnétisme animal (1785), Un petit mot de réponse à M. de Calonne (1787), M. de Calonne tout entier (1788), Considérations, recherches et observations sur les États généraux (1789), Mémoires sur la Bastille (1790), ou encore la traduction de L’Histoire de l’ancienne Grèce de John Gillies (1787-1788).

  • Antoine de Ferriol de Pont-de-Veyle (1697-1774), né à Pont-de-Veyle, auteur dramatique. Il est le neveu du cardinal-archevêque de Lyon Pierre-Paul Guérin de Tencin (1680-1758) et de la femme de lettres Claudine-Alexandrine Guérin de Tencin (1682-1749), le cousin germain du mathématicien, physicien, philosophe et encyclopédiste Jean Le Rond d’Alembert (1717-1783), et le frère de l’ambassadeur Charles-Augustin de Ferriol d’Argental (1700-1788). Il est notamment l’auteur de trois pièces : Le Complaisant (1732), Le Fat puni (1738) et Le Somnambule (1739).

  • Etienne Goujon (1839-1907), né à Pont-de-Veyle. Médecin et directeur d’une maison de santé à Paris, il est élu maire du XIIe arrondissement de 1879 à 1900. En parallèle, il est élu conseiller général de l’Ain (1883-1901), président du Conseil général de l’Ain (1889-1892) et sénateur de l’Ain (1885-1907). Une statue d’Etienne Goujon a existé à Pont-de-Veyle de 1910 à 1942, année durant laquelle elle fut fondue. Une rue porte son nom dans le XIIe arrondissement de Paris. Ses quatre enfants ont été représentés sur des tableaux d’Auguste Renoir en 1885 : celui où figure sa fille Marie, Fillette au cerceau, est exposé au National Gallery of Art de Washington, tandis que celui où est représenté son fils Etienne, L’Enfant au fouet, est exposé au Musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg. Un autre de ses enfants, Pierre Goujon (1875-1914), qui était le sujet du tableau Portrait d’un jeune garçon en costume marin, fut journaliste, conseiller général de l’Ain (1901-1914) et député de l’Ain (1910-1914). Gendre du député Joseph Reinach, il est le premier parlementaire français tué lors de la Première Guerre mondiale, le 25 août 1914.

  • Le père jésuite Paul Hoste (1652-1700), natif de Pont-de-Veyle, théoricien de la guerre navale et mathématicien. Il fut professeur au séminaire de Toulon et auteur de plusieurs ouvrages dont Traité des évolutions navales (1691), Recueil des traités mathématiques (1692), Théorie de la construction des vaisseaux (1697) ou encore L’Art des armées navales ou traité des évolutions (1697).

  • Maurice Lenormand (1884-1981), organiste décédé à Pont-de-Veyle. En 1906, il succède à son père, Henry Lenormand, comme organiste de la cathédrale Saint-Vincent de Mâcon. Il est également un professeur de piano et d’orgue renommé. Il a notamment composé plusieurs pièces telles que Trois pièces brèves et Barcarole. Le Vatican l’honore du titre de chevalier de l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand en 1966. Son frère, Henri Lenormand (1881-1960) fut l’organiste de la co-cathédrale Notre-Dame de Bourg-en-Bresse (1899-1960).

  • Jean-Philibert de Tardy de La Carrière (1741-1813), né à Pont-de-Veyle, avocat, membre du bailliage de Bourg (1789), premier maire de Pont-de-Veyle (1790), vice-président du département de l’Ain (1790), président du Directoire de l’Ain (1792), président du Tribunal civil de l’Ain (1795), député de l’Ain (an VII) puis membre du Corps législatif (1800-1811). En 1810, il est fait chevalier d’Empire. Son frère, Claude Tardy des Oures, sera également maire de Pont-de-Veyle (1790-1792), tout comme son beau-frère Charles Holier (an VIII) et son propre fils Georges Tardy de La Carrière (1814-1815).

  • Jacques Tondu (1827-1900), né et mort à Pont-de-Veyle, est le fils de Benjamin Tondu, notaire, maire de Pont-de-Veyle (1836-1848) et conseiller d’arrondissement. Il succède à son père comme notaire en 1852 puis comme maire de Pont-de-Veyle, d’abord en 1870-1871 puis de 1896 à son décès. Il fut également député de l’Ain de 1879 à 1889, avec le groupe de la Gauche républicaine puis celui de l’Union démocratique et enfin du groupe de l’Union des gauches. De 1890 à 1893, il dirige l’asile psychiatrique du Vinatier, à Bron.

Saint-Martin-le-Châtel (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001182
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  • 1790/2099

Grâce à Françoise de La Baume, dame de compagnie de Catherine de Médicis, le comté de Saint-Martin-le-Chastel est élevé au rang de marquisat le 10 août 1584.

Le marquisat de Saint-Martin était considérablement grand et important avant la Révolution française. Il appartenait à la très célèbre et puissante famille de La Baume de Montrevel. Lorsque les enfants de Claude-François de La Baume-Montrevel se marièrent ils fondèrent chacun une nouvelle branche de la maison de La Baume-Montrevel. L'ainé, Ferdinand (1603-1678), reçut le marquisat de Montrevel et son frère Charles-François (né en 1611) le marquisat de Saint-Martin-le-Châtel. Comme les deux frères portaient le même nom, on surnomma le cadet « de La Baume Saint-Martin » ou également « marquis de Saint-Martin ». Le marquisat resta dans cette branche de la famille jusqu'à la Révolution. En 1754, c'est la marquise de Ligniville, née Jeanne-Marguerite de La Baume-Montrevel (1728-1808), qui le reçut en héritage de son frère qui venait de mourir sans alliance.

Soeurs de l'Enfant-Jésus (Illiat, Ain)

  • FR28011201200016_NA_000000871
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  • 1667/2099

Congrégation religieuse féminine enseignante de droit pontifical fondée par Anne-Marie Martel en 1667.

En 1665, l'abbé Tronson, sulpicien directeur du séminaire du Puy-en-Velay voyant l'ignorance religieuse de ses paroissiens, demande à Anne-Marie Martel de s'occuper de les instruire. Bientôt des compagnes se joignent à elles et forment une communauté religieuse sans vœux connue sous le nom de demoiselles de l'instruction. Ces dernières forment ensuite des filles appelées béates pour aller seules dans les villages les plus isolés. Mgr de Béthune, évêque du Puy-en-Velay, reconnaît officiellement la communauté le 21 mai 1676. En 1708, les demoiselles et filles de l’Instruction fusionnent avec une petite confrérie de sœurs de l’Enfant-Jésus qui met à leur disposition une grande maison au Puy ; elles prennent alors le nom de demoiselles de l’instruction de l’Enfant-Jésus. À la révolution française, leurs biens sont confisqués avec interdiction de participer à des réunions religieuses sous peine de mort. Après la tourmente, Mademoiselle de Senicrose restaure la congrégation et ouvre une école pour les enfants pauvres du Puy.

Les sœurs ouvrent une maison en Argentine en 1888 puis au Canada en 1896. En 1905, lors de la séparation de l’Église et de l’État, les sœurs n’ont plus le droit d’enseigner ni de tenir des écoles et leurs biens sont confisqués. Elles doivent prendre l’état laïque ou partir à l’étranger, en particulier en Belgique.

Chavannes-sur-Reyssouze (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000483
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  • 1790/2099

La commune porte encore l’empreinte de la féodalité : le domaine de Mareste. Un château y fut construit dès le XIIème siècle. La seigneurie de Chavannes-sur-Reyssouze fut possédée, du XIIème au XVIème siècle, par des gentilshommes du nom, puis, successivement, par les familles de Mareste, de Montsimon, d’Agrin.

Le centre du village possède également plusieurs maisons anciennes de Bresse, restaurées dans un cadre agreste et fleuri.

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