Showing 1271 results

Authority record

Sulignat (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001266
  • Corporate body
  • 180904-15/2099

Très ancienne paroisse, Sulignat faisait partie de la Bresse sous le vocable de la Nativité de Notre Dame, puis devint savoyarde en 1272.

Sous la Révolution française, entre 1790 et 1795, la commune devient une municipalité du canton de Châtillon-les-Dombes, et dépendait du district de Châtillon-les-Dombes. Durant cette période, Châtillon-sur-Chalaronne absorbe également la commune, L'Abergement et Clémenciat. Tandis que ces deux derniers quittent Châtillon pour former L'Abergement-Clémenciat en 1857, Sulignat redevient une commune indépendante en 1809 (arrêté préfectoral du 15 avril 1809).

Durant la Seconde Guerre mondiale, un camp de maquisards portant le nom de Catane et formé par 75 hommes était installé dans les bois de Marmanant.

Plusieurs figures se détachent de l’histoire de Sulignat :
• Claude Jean-Baptiste Garron de la Bévière (1742-1811) : seigneur de Longes, de La Chassagne et de Brosses, chevalier de Saint-Louis, syndic général de la noblesse de Bresse et de Dombes. Il fut l'un des fondateurs de la Société d'Émulation et d'agriculture de l'Ain autorisée le 31 mai 1783. Il en devint le premier président. M. Garron s'occupait de questions agricoles. Ses communications importantes ont été publiées dans le Journal de l'Ain, et sont consignées dans les procès-verbaux de séances. Il fut également député aux États- Généraux en 1789.
• Jean-François Jolibois dit l’abbé Jolibois (1794-1875) : curé de Sulignat en 1820 et historien local. Il est l'auteur de plusieurs opuscules historiques et géographiques publiés par diverses sociétés savantes. Une rue de Trévoux porte son nom.

Vernoux (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001265
  • Corporate body
  • 1790/2099

La commune de Vernoux fut créée à la Révolution française. Avant cette date, le territoire de cette commune dépendait en partie de la paroisse de Romenay (Saône-et-Loire) et en partie de la justice de Saint-Trivier-de-Courtes ; ce qui explique l’absence de documents anciens (antérieurs à la Révolution).

En 1852, par courrier adressé aux communes de Courtes et Vernoux, le Préfet de l’Ain propose la construction d’une nouvelle église avec son presbytère sur une parcelle du communal dit des Brosses situé sur la commune de Vernoux ainsi que d’une maison d’école commune et en un lieu central permettant ainsi aux deux communes de se réunir pour l’instruction des enfants et le culte. Refusé respectivement par les deux municipalités, le projet n’a pas abouti.

L’école communale ferme en 1972. Puis, en 1983, la commune se regroupe avec celle de Courtes en regroupement pédagogique intercommunal (RPI).

Attignat (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001234
  • Corporate body
  • 1790/2099

La première mention du village semble remonter au XIIème siècle. Attignat et Vacagnole formaient une communauté distincte de Crangeat et de Jalamonde. Ces deux derniers ont formé une commune autonome en 1790. En l’an II, la commune englobe celle de Crangeat. En l’an III (novembre 1794), la commune d’Attignat naît.

En 1717, la ville a été le théâtre de combats féroces entre les Bressans et leurs cousins lyonnais qui voulaient s'emparer du coq d'or emblème hautement symbolique de la Bresse jusqu'au milieu du XVIIIe siècle. Ce fut Christophe Le Robin, à la tête de l'armée bressane, qui repoussa les Lyonnais dans leur terre derrière le Rhône.

L'Abergement-Clémenciat (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000001246
  • Corporate body
  • 1857/2099

La commune de L’Abergement-Clémenciat a été fondée par décret du 10 juin 1857 à partir de deux paroisses dépendantes de Châtillon-sur-Chalaronne : L’Abergement et Clémencia.

Les deux paroisses deviennent communes en 1790 mais furent rattachées dès l’an II (1794) à Châtillon car suite au départ des nobles et des prêtres, il n’y eut personne pour assurer correctement les fonctions municipales. En 1808, L’Abergement redevient une paroisse.

En 1857, est créée la nouvelle commune de « l’Abergement-Clémencia ». Au début, il fut proposé de dénommer cette commune « L’Ordre ». A l’initiative d’Elisée Munet, dont le père possédait une vaste propriété acquise en 1829 et construite par le sieur De Veyle devant la porte d’entrée du Vieux Bourg, un nouveau village se créé de toute pièce en 1862 entre les deux communes sur le site de « Munetville ». En juin de la même année, cette nouvelle commune perd le hameau des Bâgés au profit de Baneins. Le nouveau village fut inauguré en 1868 et l’ancien, abandonné devint le « Vieux Bourg [1] ».

Le premier maire fut Antoine-Elisée Munet (1857-1881). Son fils, Melchior Munet lui succéda de 1892 à 1912, puis le fils de celui-ci, Elisée Munet (1912-1945). Le petit-fils de Melchior Munet, Elisée Munet fut 1er adjoint au maire de 1971 à 1997 et conseiller municipal.

[1] Ancienne forteresse construite par le Chabeu où subsistent l’église, des tours, une maison paysanne typique (propriété privée) et une autre maison qui fut la première mairie lors de la création de la commune en 1857.

Virieu-le-Petit (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000950
  • Corporate body
  • 1790/2018-12-31

Sous l’Ancien Régime, la paroisse relève du marquisat et mandatement de Valromey. Les revenus de la paroisse de Virieu-le-Petit étaient composés d’une rente noble et de quelques droits seigneuriaux du seigneur de Chateaux-Morant (environ 2000 livres de rente). La justice était exercée par les seigneurs Les Clermont-Mont-Saint-Jean, disposant d’un fief à Virieu-le-Petit. L’église paroissiale était sous le vocable de saint Appolinaire. Le droit de collation à la cure confirmé en 1198 aux prieurs de Nantua passa aux mains des évêques de Genève .

D’après les notices collectées par l’intendant Bouchu entre 1665 et 1670, la population, environ 86 personnes, ne disposait de nul commerce, ni rivière, ni pont ni passage. Les champs étaient semés de froment blondé, seigle, orge et avoine. Le quart des terres était inculte ou abandonné. Les villageois étaient réputés extrêmement pauvres, n’ayant ni péages ni octrois ni charges ordinaires et pour tous les biens communaux un four « à cuire leurs pâtes ».

La commune fusionne le 1er janvier 2019 avec les communes de Brénaz, Lochieu et Chavornay pour former la commune nouvelle d'Arvière-en-Valormey.

Chavannes-sur-Reyssouze (Ain, France)

  • FR28011201200016_NA_000000483
  • Corporate body
  • 1790/2099

La commune porte encore l’empreinte de la féodalité : le domaine de Mareste. Un château y fut construit dès le XIIème siècle. La seigneurie de Chavannes-sur-Reyssouze fut possédée, du XIIème au XVIème siècle, par des gentilshommes du nom, puis, successivement, par les familles de Mareste, de Montsimon, d’Agrin.

Le centre du village possède également plusieurs maisons anciennes de Bresse, restaurées dans un cadre agreste et fleuri.

Results 1 to 50 of 1271